-Ben vous étiez où ?
-Parti surveiller l'agnelage, on t'a laissé dormir.
-Fallait me laisser un mot, je vous aurais rejoints.
-Comment ? Tu sais pas où c'est, t'es marrant toi ce matin. Au fait, y a Jaurès qu'arrive, il a deux mots à te dire. Tu vois pourquoi ?
-Ah oui, merde ! On peut pas trouver une excuse vite fait ?
-Trop tard, je lui ai déjà dit que tu étais un sale con et que tu n'en avais aucune.
-Ben merci Corentin, je croyais tu essayais d'intervenir le moins possible ?
-Oui, mais pas quand ça risque d'être marrant.
-D'accord. Et ça va durer encore longtemps le bizutage ? Faites gaffe, hein, quand même, vous m'avez jamais vu en colère.
-Eh Ducon ! Tu peux m'expliquer pourquoi tu m'as laissé en plan hier soir ? Je t'ai cherché pendant deux plombes.
-Mille excuses Jaurès, je sais pas ce qui m'a pris, j'ai flippé, je suis parti et je t'ai complètement zappé.
-Ouais, t'as de la chance que j'ai dormi dessus et que l'autre enfoiré t'a défendu, me refais pas un plan comme ça où ça va mal se mettre.
-Juré.
-Tiens, pour la peine, tu vas prendre mon tour de vaisselle.
-Ah OK. Comment ça se passe ? Vous avez du produit ?
-Non non. Tu vas dans la cour et tu frottes avec du sable, faut cracher dedans pour humidifier un peu sinon y a des morceaux qui restent.
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