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Puis la foule des grands jours s'est lentement assise sur les bancs, en silence, et j'en ai profité pour me fondre dans la masse. Pas la moindre Avril en vue, et c'était tant mieux, parce qu'il faudrait bien que je parle à Marie, peut-être sans y toucher, en lui avouant tout bas mon béguin pour la belle garagiste, et lui demandant instamment, par ses conseils éclairés, de me sortir de mon ombre, qui prend décidément beaucoup trop d'assurance et me laisse éteint. C'est tellement plus facile quand on se le raconte, sans témoins, mais Lu est revenue, l'air un peu triste, un peu perdue, cherchant un coin où disparaître dans la salle pleine, et toujours aussi nue. Il fallait bien que je lui fasse une place. J'en avais, moi de la place, tout autour de moi.