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Marrant cette ambiance de patronage, je me moque mais quelque part ça m'émeut cette gentille mascarade où tout le monde se jauge avec un air emprunté, il y a plein d'amis potentiels ici, et même si pour l'instant je préfère me ridiculiser dans la posture pathétique de contempleur passionné d'une espèce de croûte immonde pendue au mur de l'entrée par un fou ou un inconscient, bientôt Corentin et les autres arriveront, mes protecteurs, et tout sera alors plus simple. En attendant, je détaille le rouge aux joues la toile de ce peintre inavouable, et je renforce autant que possible ma résolution, j'expliquerai à Marie ma réelle attirance pour Avril et je lui ferai comprendre que pour moi tout rapprochement avec elle reviendrait à trahir cette inclination nouvelle. Je vais probablement encore passer pour un abruti, l'attirance que je prête à Marie n'est sûrement qu'une vue de mon esprit, et les encouragements de Marcelle une simple plaisanterie, peut-être que personne ne pousse Lu vers moi, peut-être que rien de tout cela n'existe et que je rêve.