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La marche est tranquille, donc, calquée sur le pas des chevaux, de solides traits bretons, roux, calmes et patients. Comme toujours me dit Jaurès, puisque chez ce descendant du cheval des steppes, qu'introduisirent les Celtes en nos contrées, l'apport tardif de sang oriental puis percheron et ardennais ont arrondi le caractère et musclé l'encolure et l'arrière-main. Il me montre le chanfrein d'un des équidés et, avec une fierté toute paternelle, insiste sur le fait que son aspect légèrement camus est un signe incontestable du sang arabe qui parcourt ses veines, avant de m'expliquer qu'il ne monte pas car il n'a aucune confiance en ces bestioles, et que le cheval n'est que le meilleur ami de lui-même...