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La forêt maintenant, humide, moite et sombre, tendue d'obstacles et tissée de pièges, c'est la grande sauvagerie, me reviennent soudain en mémoire les champs morts et monotones du monde extérieur, les grands déserts de céréales sous perfusion, les tuyaux et les machines. Elles ne sait sans doute rien de tout cela, la belle sauvageonne qui me guide au milieu du grand tout, je ne peux m'empêcher de l'admirer, cette belle fille au corps souple dont les savoirs empiriques se conforment si parfaitement à l'environnement qu'elle parcourt, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui s'adapte si bien, elle est comme une pièce de puzzle dans ces bois, qui vient s'insérer parfaitement dans l'espace.