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Difficile de préparer un beau feu de bois sans convoquer l'enfance, les vacances chez Papi et l'herboristerie, la ferme de plaine flanquée d'un petit bosquet où j'ai dû jouer à me faire peur et l'énorme tilleul qui nous fournissait en tisanes pour l'hiver. C'est bien plus confortable de penser qu'ils y sont arrivés, en Chine, et qu'ils se sont retrouvés dans le paradis qu'ils souhaitaient, je ne veux plus penser à eux, s'ils avaient pu attendre un peu les aurais-je mené ici ? Non, s'ils avaient attendu je ne serais pas parti. Feu nourri obligatoire et tours de garde parce qu'on est arrivé dans un coin à grosses bestioles potentielles. C'est moi qui dort d'abord.