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C'était agréable, de temps en temps je regardais du coin de l'œil Marie qui flottait maintenant, détendue, sur les sentiers légers d'Érik Satie, et je commençais moi aussi à me relâcher un peu, à penser moins dru et à me dire que tiens, tout à l'heure, j'aurais bien l'occasion de réessayer le bonjour, c'était un bon début, et on verrait bien. Mais dès le commencement de Debussy ça s'est gâté, c'est fou les effets que le classique peut faire aux filles, il faudra que je m'en souvienne, Marie s'est brusquement mise à s'agiter sur le banc, les secousses telluriques se sont très vite propagées à ses seins, puis elle s'est barrée en plein milieu de Ravel, c'est pourtant pas si affreux Ravel. Je me suis encore retrouvé tout seul, je travaillais mon bonjour et j'ai même pas eu le temps de dire au-revoir.