Nous marchons au rythme des bœufs, nous serons de retour avant midi et filerons voir la terrible bibliothécaire.
Jaurès me saoule avec ses considérations politiques sur la gestion des communautés du plateau. C'est drôle, ça ne me le fait pas avec Avril. Elle semble soulagée de ne pas m'avoir dans les pattes ce matin, et honteuse, peut-être, de s'être laissée aller à s'endormir sous ma tente. Est-ce que j'aurais dû la réveiller, lui éviter les ragots ? Je suis grillé, elle n'a même pas jeté un regard vers moi et, comme un couillon, je multiplie les coups d'œil, je m'en fous, qu'ils parlent, tous, on n'a rien fait de mal...
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