Les Délaissés : trois blogs pour une seule histoire, vue par trois personnages différents. Les trois blogs peuvent se lire séparément.
Voici l'histoire de Lu.
Voici l'histoire de Lu.
L'histoire de Camille est accessible en cliquant sur le lien ci-contre : Les Délaissés 2, celle d'Iris ici : Les Délaissés 3
On consultera d'autre part avec profit L'encyclopédie des Délaissés
Et aussi (dans un autre registre) : dOg, Du sarin dans le plastibulle, On verra bien, La brosse à reluire,L'agrégonaute et Le valet de carreau
On consultera d'autre part avec profit L'encyclopédie des Délaissés
Et aussi (dans un autre registre) : dOg, Du sarin dans le plastibulle, On verra bien, La brosse à reluire,L'agrégonaute et Le valet de carreau
Les Délaissés 1
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Les appartements de Marcelle, hormis leur taille impressionnante, ne m'avaient pas fait grande impression, il faut dire que c'était assez sale, la dame devait effectivement passer plus de temps à noircir du papier qu'à blanchir ses murs en pierre. Mais ailleurs, il y avait une équipe de petites mains qui tenait scrupuleusement propres les locaux, ce qui restait de la nef était une immense salle de spectacle, religieusement laissée au plus proche de l'édifice original, décorée avec simplicité, seul le narthex effondré avait été restauré avec les pierres de l'édifice, et quelques vitraux remplacés par des vitres de récupération. Nous sommes descendus au sous-sol par un grand escalier spiralé, et j'ai découvert une bibliothèque gigantesque, distribuée à l'intérieur de six salles voûtées en enfilade, délimitées par des ouvertures en ogives sans ornementations. Des puits de lumière avaient été percés sur le coté gauche, à l'aplomb des voûtes, les murs couverts de livres reliés étaient baignés d'une clarté douce, sans soleil direct, et cela ajoutait encore à l'atmosphère irréelle de l'endroit. Des livres à foison, sur tout les sujets, et dans chaque travée des petits salons, des fauteuils, des canapés, la lumière et le silence feutré, les pas sur les pierres étouffés par tous ces dos de cuir alignés, même Marcelle baissait d'un ton, j'étais à deux doigts de m'avachir sur une moelleuse banquette, mais il y avait encore l'étage à voir...
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