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La réponse est sortie sans ma permission, je ne rappelle pas avoir ouvert la bouche, j'ai dû mimer... Sans perdre de temps, Corentin m'a expliqué que l'on ne pouvait laisser le camion exposé à la vue de tous, que je ferais partie de l'équipe qui irait le démonter, que l'engin serait une mine d'or pour leur stock de pièces détachées, et donc qu'à partir de maintenant, il n'y avait plus pour moi de retour possible. Puis le Jean-Claude est sorti de l'ombre d'un fourré, son éternel demi-sourire en bouche, et Chloé est venu me faire la bise, tandis qu'Elvire déposait sur la table un demi-quintal de fèves à écosser pour ce soir, et que je me demandais si je n'avais pas le métabolisme un peu lent pour ce climat...