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On n'insiste jamais assez sur l'importance de la préparation du sac à dos. Dans mon cas, ce fut assez simple, j'ai tout embarqué sauf les pelles et pioches, les bidons vides et la foisonnante collection de bocaux à échantillon. J'oubliais, j'ai aussi décidé de laisser à la contemplation des tournesols le subtil rappel de la téléphonie des temps anciens, bien au chaud dans la boîte à gants, puisque j'allais marcher en zone libre... J'ai mal dormi, oscillant toute la nuit entre excitation et inquiétude, qu'est-ce que j'allais trouver là-bas ? Quelle taille ça pouvait bien faire ? Fallait-il envisager la possibilité d'y rencontrer des animaux, des réraux, ou pire, des chasseurs de tête ? Difficile de brider son imagination lorsque l'on fait face à quelque chose de si improbable, ou de si difficilement imaginable... Si j'y vois brouter des mammouths, je rentre au bercail.